Année record pour le Groupe Stellium qui enregistre une croissance de 38% en 2022

À l’occasion de l’annuel Forum du Patrimoine, Le groupe Stellium a eu le plaisir d’annoncer des résultats plus qu’encourageants pour la profession.

Dans un auditoire attentif au devenir des marchés dans un contexte chahuté, ce sont plus de 1600 consultants indépendants du réseau professionnel du groupe Stellium et près de 70 partenaires exposants qui ont pu constater que la gestion de patrimoine reste un vecteur de développement et propose toujours de belles opportunités. Pour preuve, les volumes d’affaires en croissance constante sur toutes les classes d’actifs du groupe.

Organisé à des fins d’échanges, de mise en perspective et de professionnalisation, le Forum du Patrimoine rassemble chaque année les principaux acteurs de la réussite du groupe. Ce rendez-vous devenu référence permet de faire le bilan, de replacer l’ambition d’amélioration continue au cœur des réflexions et des stratégies, de challenger le statu quo, mais également de célébrer les victoires.

Alors que 2022 a été fortement marquée par un contexte économique incertain (inflation, hausse des taux de crédit…), cette année encore, le groupe Stellium enregistre des records. Avec un volume d’affaires en progression de 38% par rapport à 2021 sur l’ensemble de ses expertises, le groupe poursuit son développement. Les 3 dernières années, les sociétés du groupe Stellium affichaient une croissance moyenne de 42 %.

« Cette croissance progressive et durable, qui intervient sur l’ensemble des classes d’actifs proposées, illustre la capacité de résilience de la société. Elle démontre aussi l’implication et le professionnalisme de notre réseau à fournir une expertise toujours plus précise et une offre de solutions plus large aux investisseurs » a affirmé Philippe Lauzeral, Directeur Général de Stellium, lors de la plénière du Forum, mercredi 1er février au MEETT de Toulouse.

Un volume d’affaires porté par la performance des solutions d’épargne

Stellium Placement confirme l’intérêt des particuliers pour les solutions d’épargne financière ou immobilière en période d’incertitude en enregistrant une progression de 36% sur l’ensemble de sa gamme d’instruments de placement par rapport à 2021.

Sans surprise, les SCPI arrivent en tête (+65% par rapport à 2021), conformément à la tendance du marché français et positionnent la société comme un acteur référent au regard des 10,2 Milliards d’euros collectés au global. Les contrats en assurance-vie et capitalisation enregistrent également une évolution de 18% sur l’année.

Tout comme pendant la crise sanitaire, les particuliers ont eu tendance à privilégier des stratégies d’épargne afin de s’assurer des revenus complémentaires immédiats ou en vue de la retraite, sujet qui sera d’autant plus d’actualité en 2023.

Au cœur de l’actualité, les produits de retraite, avec notamment le PER, véritable relai de croissance pour le Groupe Stellium depuis 2020, affichent une progression de 26% par rapport à 2021, confortant le virage stratégique pris par le groupe sur ce type d’épargne. Des solutions de prévoyance et de Private Equity complètent l’offre : la diversification étant la stratégie d’optimisation patrimoniale proposée au travers de la sélection des solutions Stellium Placement.

L’investissement locatif séduit toujours les investisseurs

Malgré la hausse des taux de crédit et l’inflation, les investisseurs n’en ont pas pour autant boudé les opportunités d’investissement en immobilier locatif neuf et ancien, confirmant une fois de plus son statut de valeur refuge. Stellium Immobilier enregistre 1 800 actes à fin 2022, soit une progression de 36% par rapport à 2021, déjà considérée comme une très bonne année.

Si ces performances constantes en immobilier locatif s’expliquent avec l’effet « rabot » de l’évolution du Pinel classique et le retournement du marché de l’ancien ; elles se confirment dans la durée, grâce aux 30 années d’expertise du groupe sur ce segment, à la relation de confiance établie avec près d’une centaine de partenaires promoteurs et gestionnaires ; et grâce à l’innovation dont fait preuve la filiale pour s’adapter au marché. En effet, le rapprochement avec le Groupe Colocatère est venu renforcer les compétences de Stellium en immobilier ancien, permettant de diversifier la gamme de solutions d’investissement avec une offre en colocation.

Une offre de solutions de financement en forte progression

Dernière arrivée au sein du groupe, Stellium Financement, lancée en 2019, apporte des solutions de financement pour l’acquisition de projets immobiliers ou parts de SCPI de ses investisseurs. La société enregistre pour 2022 une croissance de 53%, la plus forte accélération des trois filiales, à l’image des difficultés rencontrées par un nombre record de ménages français qui, entre la hausse des taux et la question de l’inadaptabilité du taux d’usure, se sont vu refuser leur dossier de financement pour leurs projets immobiliers.

Stellium, en faveur de la professionnalisation et l’entrepreneuriat

Le Groupe Stellium cultive depuis ses débuts son ambition de professionnalisation auprès de son réseau de consultants indépendants. Ce Forum du Patrimoine aura été l’occasion d’approfondir les thématiques qui feront l’actualité métier de 2023 comme la question de la retraite, le défi de la finance durable…

Comme le rappelle Philippe Lauzeral, « La pédagogie, l’information auprès des investisseurs doit être l’élément clé du conseil, notamment dans cet environnement économique chahuté. C’est pourquoi nous encourageons notre réseau à se développer, se professionnaliser, nous accompagnons ces entrepreneurs en quête d’expertises. Nos 30 années de savoir-faire en stratégie patrimoniale, la pertinence et la qualité des solutions d’épargne et de capitalisation du groupe et les partenaires de premier plan qui accompagnent Stellium, soutiennent cette ambition de rendre la Finance accessible à tous. Une ambition qui est au cœur de notre démarche RSE ».

Travailleurs Non-Salariés : quid d’un contrat prévoyance pour préparer sa retraite ?

Avis d’expert de Frédéric AUGUSTO, directeur général de Stellium Placement

Dans un contexte incertain de réformes des retraites, chacun s’interroge sur les solutions existantes et adéquates pour se prémunir d’une baisse de revenus au terme de sa vie professionnelle. Les Travailleurs Non-Salariés (TNS) sont d’autant plus concernés qu’ils ne bénéficient pas du régime général en matière de protection et cotisations retraites. Ces derniers doivent donc, en amont, réfléchir aux solutions pour pallier toutes pertes de revenus possibles, pendant leur parcours de vie professionnelle (prenant en compte que le recul du départ en retraite pourra jouer sur les risques d’aléas en matière d’invalidité, d’arrêt maladie…), et au moment de leur retraite. 

Alors que l’assurance-vie ou les livrets d’épargne classiques sont largement souscrits pour préparer sa retraite, aux côtés de supports exclusivement dédiés comme le PER, les contrats de prévoyance sont souvent oubliés. À tort, car ils représentent pour les TNS des complémentarités intéressantes.

TNS : quelles sont les contrats prévoyances possibles ?

Les TNS (professions libérales, commerçants, artisans, gérants de sociétés…) ne bénéficiant plus du régime social des indépendants (RSI) depuis 2018, cotisent pour le régime obligatoire pour une protection plus ou moins avantageuse selon les profils. Une prévoyance complémentaire prend alors tout son sens pour s’assurer des garanties financières en cas d’aléas durant sa vie professionnelle, et d’autant plus avec le probable report de l’âge de départ à la retraite. En matière de solutions de prévoyance professionnelles, Stellium Placement articule son offre aux TNS autour de trois types de contrats :

  • Le contrat Homme-Clé, qui permet à un gérant majoritaire de se prémunir des pertes engendrées par la disparition, l’invalidité ou l’arrêt de travail d’une personne qualifiée d’essentielle à l’entreprise. Le soutien financier perçu compensera toute perte d’exploitation, autorisera un remplacement ou une réorganisation pour maintenir l’activité de la société et éviter d’impacter le chiffre d’affaires.
  • La Prévoyance entre Associés, qui permet, dans le cas du décès ou d’impossibilité de travailler d’un associé, d’éviter certaines conséquences comme l’arrivée d’un nouvel associé non désiré, la liquidation pour remboursement aux ayants-droits le montant du capital détenu par l’associé défunt…
  • La Prévoyance TNS Madelin : prévoyance classique qui vient couvrir la perte de revenus du TNS en cas d’arrêt de travail et d’invalidé et vient protéger le conjoint et la famille en cas de décès. La spécificité provient du fait que ce type de contrat bénéficie du cadre fiscal avantageux de la « loi Madelin ».

La souscription à ces contrats ne permet pas directement de se constituer un complément de revenus pour la retraite puisque les garanties financières compensatoires en cas de d’accident ou maladie pendant la vie de travail s’arrêtent au moment de quitter son activité. En revanche, avec l’allongement de la durée de travail, impliquant des problèmes de santé plus courants en fin de carrière, une prévoyance peut être importante pour préparer la retraite dans certains cas.

Un commerce fermé, un atelier à l’arrêt impliquent une perte de chiffre d’affaires, une perte de clients qui partent à la concurrence. Pendant ce temps, les charges du foyer et les frais généraux de l’entreprise (loyer, factures, impôts…) subsistent. Et qu’en est-il des versements réguliers mis en place pour compléter sa retraite ?

Les arrêts d’activité ont un impact limité sur l’acquisition des trimestres nécessaires au départ à la retraite. Mais s’ils sont répétés ou de longue durée, ils peuvent faire baisser le montant de la retraite. Les garanties d’un contrat de prévoyance se mettent alors en place : indemnités journalières (pour un arrêt de travail temporaire) ou rente mensuelle jusqu’à la retraite (en cas d’invalidité permanente). Ces couvertures lui permettent ainsi de maintenir son niveau de vie, celui de sa famille et de continuer à épargner pour sa retraite et pour ses projets. »

Prévoyance TNS Madelin : quels avantages et fonctionnement ?

À la différence des prévoyances individuelles classiques, la prévoyance Madelin permet aux TNS de combler la couverture du régime obligatoire sur les questions de risque d’invalidité, d’incapacité de travail ou de décès, tout en déduisant de son revenu professionnel imposable les cotisations versées. Celles-ci sont déductibles dans la limite du plafond Madelin à savoir 7% du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS) + 3,75% X le bénéfice imposable, avec un maximum de 3% de 8 PASS, soit 9 872 € en 2022.

Outre le cadre fiscal attrayant, ce contrat offre également, comme l’ensemble des prévoyances, une souplesse de la formule de couverture en matière de montant du capital, des bénéficiaires désignés pour la transmission ou encore de l’utilisation de ce capital.

A noter que ce capital n’est pas uniquement versé lorsque le bénéficiaire décède. En cas de PTIA[1], l’assureur propose à l’assuré de lui verser directement le capital plutôt que d’attendre le décès pour verser le capital au(x) bénéficiaire(s).

[1] PTIA : perte totale et irréversible d’autonomie impliquant une invalidité totale (supérieure à 66%) et l’impérieuse nécessité d’assistance d’une tierce personne pour réaliser au moins 3 des 4 actes de la vie courante (se lever, se laver, s’habiller, se nourrir).

Comment réussir son investissement immobilier locatif en 2023 ?

Avis d’expert de Philippe Lauzeral, Directeur général du groupe Stellium

Après deux années record, le marché des résidences secondaires connaît, depuis début 2022, une période d’accalmie voire un léger recul par rapport à 2021. Un constat sans surprise compte tenu du contexte économique et politique actuel. Les investisseurs font face à l’augmentation des prix immobiliers (accentuée par la raréfaction des biens sur le marché du neuf), l’inflation, la remontée des taux d’intérêt… ce qui les pousse à plus de prudence.

Les acquéreurs cherchent donc des alternatives pour réaliser leur rêve de pied à terre en bord de mer ou à la campagne et redécouvrent l’intérêt d’investir dans une parcelle et une habitation légère dans un Parc Résidentiel de Loisirs (PRL). Très prometteur le succès des commercialisations de ce type d’actif démontre l’intérêt de cette alternative auprès des investisseurs en quête de résidence secondaire.

Dominique Paumard – Directeur Général IMODEUS

Emplacement, surface et prix : des critères essentiels

Critère de sélection évident et primordial, l’emplacement du bien est crucial et doit répondre à la stratégie d’investissement envisagée. D’une manière générale, il faut viser une ville dynamique avec un potentiel de locataires solvables afin d’éviter, à la fois, les risques de loyers impayés et de vacances locatives.

Les investisseurs doivent également orienter leur choix en fonction du type de location envisagé : saisonnière ou longue durée. En effet, les villes étudiantes, comme Toulouse, Rennes, Poitiers, Strasbourg, représentent un potentiel conséquent pour la location longue durée. Les communes touristiques (stations balnéaires, de montagne, cités historiques…) sont, en revanche, à privilégier dans un objectif de location touristique. 

Outre l’emplacement, le bien doit être en adéquation avec la demande du marché locatif local. Autrement dit, Il vaut mieux privilégier les petites surfaces dans les quartiers touristiques et étudiants et les logements avec deux ou trois chambres dans les secteurs résidentiels, appréciés des familles. Le prix doit aussi être en accord avec la moyenne des transactions réalisées dans le périmètre géographique.

Qualité et conformité du bien, une exigence désormais incontournable

Avec la mise en place du calendrier gelant les loyers des passoires thermiques et interdisant progressivement leur mise en location en fonction de leur notation, la conformité du bien immobilier va prendre une place de plus en plus importante. Depuis le 1er janvier 2023, les appartements et maisons les plus énergivores sont interdits à la location. Au 1er janvier 2025, ce seront l’ensemble des logements classés G qui subiront cette interdiction, puis ceux notés F en 2028 et enfin ceux classés E en 2034. Les investisseurs doivent d’ores et déjà prendre en compte cette obsolescence programmée dans leur sélection. Soit, ils visent un bien avec une bonne classe DPE (supérieure à D), impliquant un prix d’achat plus élevé, soit ils investissent dans un bien moins bien noté, moins cher, mais en anticipant des dépenses de rénovation. La plupart des travaux d’économies d’énergie peuvent faire l’objet d’aides de l’État ou des collectivités locales, ou encore de déductions fiscales. La dernière loi de finances rectificative (2) a encore étendu les aides à la disposition des bailleurs, en doublant le déficit foncier pouvant être imputé sur le revenu global.

Rentabilité et fiscalité : optimiser son investissement locatif

Réussir son investissement locatif, c’est aussi tenir compte de certains aléas comme le coût de la gestion locative, les risques de vacances ou d’impayés… Pour endosser l’habit du bailleur privé, Il vaut mieux étudier la rentabilité du projet en amont en estimant le rendement net de l’opération et en calculant l’optimisation fiscale en fonction du dispositif envisagé.

L’avantage ou la complexité d’un investissement locatif est qu’il peut être envisagé en fonction de la catégorie de revenu fiscal que l’on souhaite impacter (revenus fonciers, bénéfices industriels et commerciaux…). La location nue (non meublée), par exemple, est généralement fortement taxée, car ses revenus sont imposés au TMI de l’investisseur, majoré des prélèvements sociaux à 17,2%. La location meublée, notamment au régime LMNP, est moins imposée. Pour un investissement dans le neuf, l’étude des dispositifs de défiscalisation comme le « Pinel + » peut également être une solution avantageuse.

« Tout investissement locatif doit être appréhendé en fonction de la situation personnelle de l’investisseur, rappelle Philippe Lauzeral. Les exigences d’emplacement, de conformité, de potentiel locatif, sont au cœur des préoccupations pour un investisseur dans un contexte chahuté (contraintes liées à la RE 2020, tension du marché locatif, difficultés à emprunter). Autant d’éléments qui justifient la nécessité d’une préconisation sur-mesure et d’un accompagnement par un expert du métier. Dans notre contexte inflationniste, il existe des opportunités et des solutions pour chacun ; à condition de garder à l’esprit que l’immobilier est un actif tangible créateur de richesse à appréhender sur un temps long. »

Être accompagné et conseillé par un expert, quelle plus-value ?

Outre le côté subjectif et « coup de cœur » d’un bien ou d’une ville, se lancer dans un investissement locatif suppose également un travail indispensable en matière d’études, de comparaisons, d’analyses et de simulations. Des sites à disposition des particuliers existent, comme celui de l’INSEE qui permet de recueillir des données économiques et démographiques et, ainsi, se faire une idée du dynamisme de la région et de la commune ciblée. Cependant, la connaissance du marché, local ou national, d’un expert du secteur se révèle souvent un atout considérable et un gain de temps.

Les professionnels apportent leurs ressources internes comme l’utilisation d’outils spécifiques de sourcing et d’analyse, ou recourent à leurs collaborateurs ou partenaires détenant une réelle expertise du terrain. Pour les conseillers en gestion de patrimoine ou d’autres sociétés spécialisées en investissement, il existe en général des processus internes de sélection précis pour les biens référencés dans leur portefeuille d’offres. « Un accompagnement professionnel permet une analyse plus poussée et plus rigoureuse, répondant à un cahier des charges strictes prenant en compte les facteurs décisifs d’emplacement, de potentiel locatif, de positionnement prix et de qualité de construction qui répondent aux critères de référencement ; des critères qui encadrent au mieux les enjeux d’un investissement, affirme Philippe Lauzeral. Chez Stellium immobilier, nos experts du sourcing présentent devant un comité les opérations retenues sur le marché en s’appuyant sur les analyses géomarketing réalisées par notre bureau d’études et nos référents locaux ; un premier comité valide ou invalide les propositions. Celles acceptées sont observées avec un prisme juridique et commercial, nouveau jalon de protection des intérêts des investisseurs potentiels avant de leur être proposées. »

Réussir son investissement locatif, ce n’est pas seulement maximiser son rendement à l’instant T, mais anticiper la rentabilité sur la durée de l’opération. Les conseils d’un expert, à travers la multitude de scénarios possibles, représentent une plus-value non négligeable dans un contexte actuel bouleversé.  

Le PER : le couteau suisse de l’épargne financière

Depuis son lancement fin 2019, dans le cadre de la loi PACTE, le PER -Plan Épargne Retraite- fait de plus en plus d’adeptes. Au premier semestre 2022, les chiffres publiés par le Trésor sont sans appel : plus de 6 millions de personnes bénéficient d’un nouveau PER (le double de l’objectif fixé pour fin 2022) et les encours pour les PER individuels s’élèvent à 43,6 milliards d’euros (70 milliards en tout en comptant les PER d’entreprise, collectif et obligatoire).

Destiné initialement à remplacer les autres plans d’épargne retraite (PERP et Madelin) et à unifier le dispositif, il a réussi à séduire les épargnants au-delà de son objectif initial de complément retraite. À l’instar de l’assurance-vie, le PER individuel continue de s’affirmer comme un produit multifonction à privilégier grâce à ses avantages facilement applicables à différentes stratégies patrimoniales. L’occasion, à l’approche de cette fin d’année fiscale, de revenir sur ce véritable couteau suisse de l’épargne financière. 

Un produit qui offre de multiples avantages

Pour rappel, le PER est une enveloppe juridique et fiscale permettant à toute personne de se constituer un complément de retraite de manière individuelle, en plus des régimes obligatoires. Il a été organisé en trois compartiments différents : un correspondant au PER dit individuel (fondé sur le principe de versements volontaires), deux autres correspondants aux PER entreprise, collectif (épargne salariale, facultatif) ou obligatoire (versements obligatoires). Il peut prendre la forme d’un compte-titre ou d’un contrat d’assurance.

Aux yeux des épargnants, le PER individuel est régulièrement considéré comme l’un des produits d’épargne financière les plus attractifs, aux côtés de l’assurance-vie, grâce aux différents avantages qu’il offre.

  • Une plus grande souplesse : que ce soit pour le processus d’ouverture ou pour les modalités de versements (programmés ou non), le PER individuel reste très souple. Il en est de même pour les opérations de transfert, que ce soit d’un PER vers un autre PER ou d’un ancien contrat (PERP, Madelin) vers le nouveau PER.

L’ensemble de l’épargne capitalisée pourra être récupéré dans sa totalité au moment de la retraite ou en anticipé en fonction du cas de figure (le PER offrant la possibilité de débloquer les fonds pour des raisons spécifiques comme l’achat d’une résidence principale).

  • Une diversité des actifs : tout comme le contrat d’assurance-vie, ce produit de capitalisation donne accès à une gamme large de supports financier et/ou immobiliers et d’offres de gestion pilotées.
  • Une fiscalité avantageuse : pour une personne imposable, les versements effectués peuvent être déduits du revenu brut global (dans la limite des plafonds retraite) ; Le plafond 2022 est égal au plus élevé des 2 montants suivants :
    • Pour un salarié
      • 10 % des revenus professionnels de 2021, nets de cotisations sociales et de frais professionnels, avec une déduction maximale de 32 909 €,
      • ou 4 114 € si ce montant est plus élevé.
    • Pour un indépendant
      • 10 % des bénéfices imposables de 2022, dans la limite de 329 088 € + 15% du bénéfice imposable 2022 compris entre 41 136 € et 329 088 €
      • Ou 4 114 €+15% du bénéfice imposable compris entre 41 136 € et 329 088 €, si ce montant est plus élevé.

« Hors plafonnement des niches fiscales, le PER apparaît comme une solution d’épargne et de défiscalisation attractives : les ménages peuvent se constituer une épargne tout en réduisant leur facture fiscale »

 Explique Philippe Lauzeral, directeur général de Stellium. De plus, les plus-values ne sont taxées qu’à hauteur de 30% grâce à la flat tax, avantageuse pour les foyers plus aisés.

LA solution retraite universelle, l’objectif naturel du PER

Par définition, le PER est un produit dédié à la constitution d’un complément de retraite. Il a été pensé pour permettre aux individus de préparer leurs vieux jours sur le long terme tout en bénéficiant d’un levier fiscal incitateur. En effet, épargner sur un PER permet de différer la perception d’un revenu et donc de différer la fiscalité associée, à un moment plus opportun. Dans les faits, via cette déductibilité des versements, c’est comme si l’État faisait un prêt à taux zéro permettant de réaliser in fine davantage de plus-values.

À titre d’exemple, un épargnant qui déclare 40 000 € de revenus imposables décide de déposer 2 000 € sur son PER. Il ne sera alors imposé que sur la base de 38 000 € (son versement de 2 000 € étant déductible à 100%). Se situant dans la TMI de 30% (par rapport à son revenu imposable d’origine), il bénéficie ainsi d’une économie d’impôt de 600 € (2 000 X les 30% de la Tranche Marginale d’Imposition). Inévitablement, plus la personne fait partie d’une TMI élevée et plus le choix d’épargner pour sa retraite via un PER est avantageux.

Bien plus qu’un produit retraite, le PER permet de couvrir différents objectifs patrimoniaux

Un outil de protection et de précaution

Le PER a l’avantage de permettre, dans certains cas particuliers, un déblocage anticipé (accident de la vie, invalidité, fin de droits au chômage, surendettement…). Il peut donc jouer un rôle d’épargne de précaution et remplir un objectif plus « égoïste » de protection aux aléas de la vie, pré-retraite.

Un outil de prévoyance et de bienveillance

Le PER permet également d’offrir une protection à son conjoint ou partenaire PACS. Ce caractère de « bienveillance » est souvent oublié, mais revêt un véritable atout. En effet, au décès d’un des membres du couple, il n’y a alors plus qu’un seul revenu, ce qui peut placer le conjoint/partenaire survivant dans une situation financière fragile et précaire. Le PER va alors jouer un rôle de protecteur puisque dans le cadre d’une souscription croisée entre conjoints, le PER du défunt est versé au conjoint survivant sans impôts ni prélèvements. À noter que le conjoint survivant peut lui-même débloquer de façon anticipée son propre PER avec une fiscalité très limitée.

Une fonction transmission inédite et pourtant sous-utilisée

Un aspect méconnu et totalement inédit du PER est son rôle dans une stratégie d’optimisation de succession. Car qu’advient-il de l’épargne retraite non retirée ? Celle dont l’épargnant n’aura pas eu besoin ou celle dont il n’aura pas eu le temps de profiter ? Celle-ci n’est pas perdue puisqu’elle est transmise aux bénéficiaires désignés par l’épargnant. Cela implique évidemment une réflexion préalable et une stratégie de succession réfléchie.

De plus, en désignant le(s) bénéficiaire(s) de son contrat PER (conjoint ou enfants), la fiscalité sur le capital comme les intérêts ainsi que les droits de succession sont abaissés, voire totalement annihilés.

Avec le processus de réforme des retraites engagé par le gouvernement depuis déjà quelques années, le PER est plus que jamais d’actualité. Il l’est d’autant plus qu’il multiplie les fonctions et permet ainsi d’intégrer différentes stratégies patrimoniales.

Résidence secondaire : pourquoi les investisseurs se tournent vers l’alternative des Parcs Résidentiels de Loisirs ?

Après deux années record, le marché des résidences secondaires connaît, depuis début 2022, une période d’accalmie voire un léger recul par rapport à 2021. Un constat sans surprise compte tenu du contexte économique et politique actuel. Les investisseurs font face à l’augmentation des prix immobiliers (accentuée par la raréfaction des biens sur le marché du neuf), l’inflation, la remontée des taux d’intérêt… ce qui les pousse à plus de prudence.

Les acquéreurs cherchent donc des alternatives pour réaliser leur rêve de pied à terre en bord de mer ou à la campagne et redécouvrent l’intérêt d’investir dans une parcelle et une habitation légère dans un Parc Résidentiel de Loisirs (PRL). Très prometteur le succès des commercialisations de ce type d’actif démontre l’intérêt de cette alternative auprès des investisseurs en quête de résidence secondaire.

Devenir propriétaire dans un lieu préservé et privilégié

Défini et régi par l’article L443-1 du code de l’urbanisme, un Parc Résidentiel de Loisirs (PRL) est un terrain ou domaine aménagé, divisé en parcelles réservées strictement à l’accueil d’Habitations Légères de Loisirs (HLL) ou de résidences mobiles (mobil-homes). Deux types de PRL existent :

  • PRL en cession de parcelles : celles-ci sont vendues comme des lotissements traditionnels ;
  • PRL en régime hôtelier : le domaine est exploité comme dans un régime hôtelier. L’investisseur loue sa parcelle pour y installer une habitation légère ou résidence mobile dont il sera, en revanche, bien propriétaire.

Les PRL ne doivent pas être confondus avec des campings. Ils répondent à différents critères spécifiques et normes en matière d’aménagement, d’insertion paysagère ou encore d’urbanisme. La superficie minimale des parcelles ne doit pas être inférieure à 200 m2 et la surface de l’ensemble du domaine dédiée aux services communs, espaces libres et de jeux doivent représenter un minimum de 20% du total. Enfin, l’hébergement lui-même (HLL ou résidence mobile) ne peut pas occuper plus de 20% de la superficie de chaque parcelle.

Ces normes garantissent ainsi un cadre agréable pour chaque propriétaire résident, avec la possibilité d’un espace de vie extérieur important (au moins 160 m2), sur des domaines qui sont en général bien localisés (littoral, pleine nature). Par exemple, à Guérande, à seulement 10 minutes de la plage de La Baule Escoublac, le promoteur Imodeus, qui développe un concept de maison en bois, a ainsi livré en juillet dernier sa première opération en PRL, « Les Cottages de la Baule » en partenariat avec Nature & Résidence, dans un lieu arboré et préservé, classé ADB et Natura 2000. « Depuis la crise sanitaire, les acquéreurs privilégient la qualité du cadre de vie et une proximité à la nature, rappelle Dominique PAUMARD, directeur général d’Imodeus. En nous positionnant sur ces opérations, en tant que maitres d’ouvrage, nous souhaitons vraiment développer des projets éco-responsables en accord avec les nouvelles attentes des investisseurs et les exigences environnementales ou celles imposées par la conjoncture économique ». Le PRL de La Baule propose ainsi des parcelles allant de 300 à 450 m2 qui accueillent des maisons en bois, personnalisables, conçues par les Chalets FABRES.

  ©Imodeus interne

Une alternative avantageuse et plus accessible qu’une résidence secondaire classique

Dans le contexte actuel d’inflation, de perte de pouvoir d’achat et de difficultés d’obtention de crédits immobiliers, un cottage dans un Parc Résidentiel de Loisirs représente un investissement intéressant notamment pour les ménages qui disposent d’un plus petit budget pour réaliser leur rêve d’acquisition de résidence secondaire.

Tout d’abord, en matière de prix d’achat, investir dans un PRL revient beaucoup moins cher : il faut compter entre 165 000 et 210 000 € pour l’habitation légère de loisir ou cottage alors qu’une résidence secondaire classique de cette surface et de cette qualité d’emplacement peut se voir valorisée 420 000 € à Guérande. Ce montant clé en main inclut les taxes et frais de raccordement ainsi que la parcelle viabilisée de 200 m2 (en fonction de la région et des services associés au domaine).

Les frais annexes liés à la résidence secondaire sont eux aussi moins élevés : frais liés au crédit immobilier, à l’entretien du bien, ou encore aux impôts ou à l’assurance. En effet, les habitations légères de loisirs ne sont par exemple pas soumises à la taxe d’habitation quand elles peuvent être déplacées. De même pour la taxe foncière, qui ne s’applique pas à ces biens s’ils ne reposent pas sur des fondations fixées au sol. La taxe foncière de la parcelle, elle, reste due par l’acquéreur propriétaire.

Le cottage neuf est livré clef en main avec des délais généralement très courts entre la commande et la livraison (6 mois en moyenne), ce qui permet un levier de revenu immédiat si une mise en location est envisagée.

Moins connus, les Parcs Résidentiels de Loisirs offrent donc l’intérêt d’un achat à coûts maitrisés pour un investissement pérenne.

Des habitations légères en bois, un concept en faveur de l’éco-construction en accord avec les attentes environnementales

De plus en plus, que ce soient dans les campings ou dans les PRL, l’utilisation du bois comme matériau de construction pour les résidences mobiles ou habitations légères tend à se généraliser. Naturellement résistant et isolant, le bois offre une garantie de confort et se démarque par son empreinte carbone qui reste une des plus basses parmi les solutions de construction.

Les « Cottages de La Baule » ont été montés sur site, tous ont été construits de façon éco-responsable, dans le respect de l’environnement et de la filière bois française. Le bois est en effet issu de forêts éco-gérées (PEFC) et les habitations respectent les normes HQE (Haute Qualité Environnementale). Ces modules en bois assemblés sur site, permettent des chantiers plus propres (moins de consommation d’eau, moins de déchets), plus rapides avec également des nuisances réduites pour le voisinage. 

Ensuite, les PRL occupent, pour la majeure partie, des terrains où la construction est particulièrement réglementée et où il n’est possible de réaliser que des habitations légères de loisir. Ainsi, ils ne sont jamais en concurrence avec les zones constructibles, ni avec les logements vendus aux habitants ou loués à l’année. L’aménagement ou la construction se fait donc dans le respect du plan d’urbanisation et de développement du marché local.  Les opportunités sont rares et Imodeus aura le privilège d’annoncer prochainement le lancement de son nouveau projet avec son partenaire Nature et Résidence.

Le « Pinel + », pour investir rentable et durable

Avis d’expert de Mylène Chartrou, directrice générale de Stellium Immobilier
Avec l’arrivée du « Pinel + », le dispositif fiscal Pinel a encore de beaux jours devant lui. Qu’elles soient écologiques ou économiques, ses vertus sont nombreuses pour les investisseurs, les locataires, mais également pour le renouvellement et le rajeunissement du parc immobilier. Seule ombre au tableau, la hausse des coûts de construction (matériaux et énergie) et les nouveaux critères d’exigence imposés par le « Pinel + » vont sans doute contraindre les promoteurs à reporter ces surcoûts sur le prix de vente final. Dès janvier 2023, Pinel « classique » et « + » vont coexister, impliquant pour les investisseurs un choix stratégique rendement/coût auquel va s’ajouter une dimension éthique et durable.

« Pinel + » : un dispositif dans le dispositif.

Il est primordial de ne pas tomber dans les dérives anxiogènes et alarmistes du principe d’opposition entre le Pinel actuel et le « Pinel +. » Il ne s’agit pas d’un match, le « Pinel + » n’étant, en définitive, qu’un « dispositif dans le dispositif ».  

Pour preuve, le principe d’avantage fiscal – une réduction d’impôt sur le revenu – reste commun dans les deux cas, tout comme les exigences de construction, qui sont simplement renforcées. Jusqu’à fin 2024, les investisseurs auront cette alternative : 

  • Accepter un taux de réduction d’impôt moindre en investissant en Pinel « classique » sur des biens neufs aux règles d’éligibilité plus souples ;
  • Choisir le « Pinel + », certes plus exigeant et plus onéreux, mais permettant une défiscalisation à taux plein (12 %, 18 % et 21 % en fonction de la durée d’engagement locatif) dans un bien à forte valeur ajoutée répondant aux nouvelles contraintes de confort et de performance énergétique : logements moins énergivores, lumineux et agréables à vivre (une surface extérieure minimale est imposée en fonction de la typologie du bien) avec des émissions de carbone réduites anticipant, ainsi, les paliers 2025 des critères d’écoresponsabilité de la RE 2020.

À noter qu’il est également possible d’accéder au « Pinel + » et à ses taux de défiscalisation pleins en choisissant d’investir en quartier prioritaire de la politique de la ville (QPPV) aux exigences du Pinel classique. 

Qu’il soit « classique » ou « + », le dispositif Pinel reste attractif et rentable pour les investisseurs avec un effort d’épargne qui reste accessible. Et ce, malgré les taux de défiscalisation plus faibles du dispositif « classique ». 

Opter pour le « Pinel + » garantit à l’investisseur d’acheter un logement qui répond à des normes énergétiques spécifiques. Ces réglementations favorisent ainsi le rajeunissement du parc immobilier, le confort des occupants, et la protection durable de l’environnement. Autant de notions et valeurs éthiques partagées, à la fois, par les investisseurs, les locataires et les promoteurs.

La performance énergétique, un sujet d’actualité

La performance énergétique accrue des biens éligibles au « Pinel + » s’inscrit dans l’actuelle prise de conscience environnementale. En effet, la loi Climat et résilience prévoit l’interdiction de la location des logements les plus énergivores, et ce dès janvier 2023 pour les moins bien classés, parfois appelés « G + », puis à partir de 2025 pour la totalité de la classe énergie G et 2028 pour la classe E. Investir dans le neuf, notamment en « Pinel + », noté A, permet donc d’éviter des travaux de rénovation coûteux, à la fin des 12 ans (période d’engagement locatif maximale en Pinel).

Par ailleurs, la performance énergétique n’a jamais été autant scrutée. D’après une étude d’Opinionway, 87 % des acheteurs d’un bien immobilier, ancien comme neuf, accordent de l’importance au DPE de leur futur logement. Autre fait marquant, la performance énergétique impacte le prix. Selon une étude des notaires, les maisons et appartements notés F et G sont vendus entre 2 et 18 % moins cher que ceux notés D. À l’inverse, le prix d’un logement présentant un DPE A, dépasse de 17 % les tarifs observés en 2020. Il est fort probable que les biens éligibles au « Pinel+ » et, par définition, peu énergivores offrent, à terme, une belle plus-value lors de la revente.

À noter : choisir d’investir en quartier prioritaire (exigences du Pinel classique, mais taux pleins du « Pinel + ») présente, également, certaines vertus environnementales et sociétales. L’idée est, en effet, d’encourager l’assainissement des sols, la mixité sociale et d’augmenter la création d’espaces verts en favorisant les quartiers proches des centres-villes ou nouvellement desservis pour des lignes de transports, ou les projets de réaménagements urbains des métropoles et les installations d’équipements culturels ; choix, par exemple, menés par le comité d’engagement foncier de Stellium Immobilier.

Enfin, le contexte économique actuel a entraîné une prise de conscience de l’importance de la gestion des ressources énergétiques. Le bouclier tarifaire limitant la hausse du prix du gaz et de l’électricité à 15 % est, d’ailleurs, intégré dans le projet de loi de finances pour 2023.

Le « Pinel + » est une opération « gagnant-gagnant » pour les investisseurs, qui acquerront des logements durables, respectueux de l’environnement et recherchés lors de la revente, et pour les locataires qui auront accès à des logements plus confortables, aux loyers finalement moins coûteux que dans l’ancien. Autant d’éléments qui limiteront la vacance locative et assureront une rentabilité pérenne aux investisseurs.

Inflation, instabilité financière : pourquoi envisager une restructuration de crédits ?

Avec, en septembre, une inflation sur les 12 derniers mois qui atteint en moyenne 5,6% , les répercussions économiques et financières pèsent de plus en plus sur les budgets des ménages Français. La hausse des prix affecte le pouvoir d’achat et force les Français à changer leurs habitudes de consommation, à arbitrer différemment leurs stratégies financières ou à repousser certains projets, notamment immobiliers. D’après une étude de la Banque de France, l’endettement global des ménages surendettés atteignait 4,9 milliards d’euros en 2021 avec une part des dettes immobilières et à la consommation en baisse par rapport aux dettes de charges courantes et autres.

Dans un contexte d’instabilité économique et d’inflation, de remontée des taux de crédit (immobilier ou consommation), les ménages qui cherchent des mécanismes pour rééquilibrer leur budget et recouvrer un minimum de sérénité financière, peuvent se tourner vers la restructuration de crédits, également appelée rachat de prêt ou regroupement de crédits.

La restructuration de ses crédits, une démarche simple et largement accessible
Principe et fonctionnement

On parle de restructuration de crédits lorsqu’une banque ou un organisme privée habilité rachète l’ensemble (ou une partie dans le cas d’un regroupement partiel) des crédits contractés par un emprunteur ayant réalisé au minimum deux emprunts. Lors de cette opération de financement, l’ensemble des dettes en cours sont regroupées en un seul prêt, à taux unique et avec de nouvelles conditions contractuelles qui permettront une nouvelle mensualité plus adaptée au budget de l’emprunteur. Ce dernier pourra ainsi revenir à un taux d’endettement acceptable avec plus de temps pour rembourser.

Il peut s’agir de crédits à la consommation (automobile, prêts personnels, crédits travaux…) ou de crédits immobiliers, ou les deux. Peuvent être inclus dans l’opération d’autres types de dettes comme les retards de loyers ou d’impôts, des découverts bancaires de plus d’un mois ou des factures impayées. De plus, en cas de nouveau prêt, ce dernier pourra être intégré à la restructuration de crédits globale.

Par qui et pour qui ?

Pour mettre en place cette opération de (re) financement, les particuliers ont le choix de faire appel à des organismes spécialisés, des plateformes privées ou à des courtiers en rachat de crédits qui bénéficient d’un réseau parfois plus large. Les banques traditionnelles ne financent pas la restructuration ; elles pourront être sollicitées en cas de demande de rachat de crédit (un prêt de même durée mais au taux plus avantageux).

Cette solution est éligible à un large spectre de profils emprunteurs : propriétaires de tous âges, salariés en CDI (privé ou public sans distinction), retraités, les professions libérales du secteur médicale. Une adresse fiscale en France métropolitaine est également requise.

Certains profils sont cependant exclus comme les salariés en contrats précaires seuls, les « incidents bancaires » ou « gestion opaque », les sportifs professionnels ou encore les autoentrepreneurs dont le CA est supérieur à 12k€/an.

Les sociétés, tout comme les particuliers, peuvent également recourir à la restructuration de crédits pour réduire leur risque de surendettement et simplifier la tenue de leurs finances.

Un véritable instrument d’optimisation budgétaire à envisager en période d’instabilité financière :
Avantages du regroupement de crédits

A la différence d’une renégociation de crédit, qui a pour vocation soit de réduire le taux, soit la durée ou encore le coût total d’un emprunt, une restructuration de dettes permet une véritable optimisation en matière de gestion budgétaire et de capacité d’emprunt. En effet, l’emprunteur se retrouve avec un nouveau prêt unique, soit un seul contrat d’assurance et une seule mensualité, qui plus est réduite par rapport au total des anciens prélèvements. L’âge de fin, pour les remboursements, est également plus avantageux car il peut aller jusqu’à 95 ans dans le cadre de ce type d’opération.

À titre d’illustration, si l’on prend un couple lambda avec 4 357 € de revenus nets mensuels à deux avec des mensualités globales de 1 517 €/mois pour 3 prêts distincts (immobilier, consommation et LOA) sur une durée totale de 12 ans, le taux d’endettement atteint 35%, soit la limite légale. En l’état, le couple ne peut donc pas contracter un nouveau prêt. Après une restructuration opérée par Stellium Financement, filiale de Finzzle groupe qui accompagne ses clients en tant que courtier, le couple négocie un nouveau crédit unique avec une mensualité de 627 €/mois, pour une durée rallongée à 25 ans. Le nouveau taux d’endettement passant alors à 11%, le couple redevient éligible auprès des banques pour réaliser un nouveau prêt pour financer un nouveau projet, comme un investissement en Pinel par exemple.

« En profitant d’une baisse des mensualités, mécaniquement le taux d’endettement (ou de surendettement dans certains cas) de l’emprunteur diminue également, accordant ainsi un pouvoir d’achat plus important à ce dernier » explique Philippe Lauzeral, directeur général de Finzzle groupe.

Le rachat de crédit présente donc une solution intéressante en cas d’instabilité financière de l’emprunteur ou dans un contexte économique complexe. Il offre en effet l’avantage de rééquilibrer et d’assainir durablement un budget et ouvre le champ des possibles pour envisager le financement de nouveaux projets en parallèle de ceux déjà initiés.

En réduisant le niveau d’endettement et le poids des mensualités sur le budget des ménages Français, l’opération de restructuration de crédits augmente le reste à vivre de ces derniers et en cela elle représente également un potentiel bouclier pour pallier les effets de l’inflation actuelle.

« Chaque dossier a sa particularité, chaque foyer ses enjeux », insiste Fabien Mailletas, directeur général de Stellium Financement, filiale de Finzzle groupe « aussi nous préconisons d’être accompagnés par un professionnel en optimisation patrimoniale qui aura une vision globale des leviers possibles pour répondre aux objectifs de la restructuration. En collaboration avec un courtier qui bénéficie d’un large réseau bancaire, le consultant saura sélectionner l’offre la plus avantageuse pour l’emprunteur en fonction de son profil et de son projet ».

Faire baisser ses impôts avant la fin de l’année pour contrer l’inflation

Par Philippe Lauzeral, Directeur général Finzzle groupe.
Avec une inflation en hausse et des rendements financiers moyens en baisse (le CAC 40 recule de plus de 7 % sur une année glissante et 13% depuis le 1er janvier 2022), les enjeux fiscaux de la fin de l’année sont encore plus prégnants que d’habitude pour les épargnants. L’occasion de se pencher sur 4 dispositifs à privilégier pour réduire sa facture fiscale.
« Si l’on perd d’un côté, il faut gagner de l’autre » conseille Philippe Lauzeral.  «  Mieux réduire sa pression fiscale peut compenser les rendements décevants de certains placements financiers ». A quelques semaines de la Saint Sylvestre, il n’est donc pas encore trop tard pour rééquilibrer un peu la balance en se tournant vers différentes solutions d’investissement.
 

Le PER

Placement phare depuis sa création en 2019, via la Loi Pacte, le Plan d’épargne retraite fait de plus en plus d’adeptes notamment grâce à sa fiscalité très avantageuse. En effet, les versements effectués sur un PER individuel sont déductibles du revenu imposable de l’année (et pas de l’impôt à verser). Pour les salariés, le plafond est égal au plus élevé des 2 montants suivants :

  • 10% des revenus professionnels de 2021, nets de cotisations sociales et de frais professionnels, avec une déduction maximale de 32 909 €,
  • ou 4 114 € si ce montant est plus élevé.
Les contribuables soumis aux plus hautes tranches marginales d’imposition (TMI) ont donc tout intérêt à en profiter ; cette déduction pouvant abaisser leur facture fiscale. Effectuer un versement volontaire sur le PER avant la fin du mois de décembre, allègera une partie de leur impôt sur le revenu de façon simple et rapide. Autre avantage cette réduction d’impôt ne rentre pas dans le plafonnement des niches fiscales.

En plus d’une fiscalité attractive, le PER permet de capitaliser, doucement, mais sûrement (notamment via des versements programmés) durant sa vie active afin de se constituer, à terme, un complément de retraite à percevoir sous forme de rente ou de capital.

Les FIP et FCPI

Autre solution pour réduire ses impôts avant la fin de l’année : investir dans des sociétés logées dans des fonds d’investissement de proximité (FIP) et/ou des fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI).

Les FIP permettent de soutenir financièrement les PME régionales, tandis que les FCPI, eux, sont investis dans des entreprises jugées innovantes, dans les secteurs technologiques, écologiques, ou encore dans les secteurs liés à la santé.

Renouvelé pour 2022 par un décret d’application voté en mars dernier, le taux actuel de la réduction d’impôt atteint 25% du montant investi « dans l’économie réelle » (appliqué depuis 2020, contre 18% avant). A noter que les FIP corses et ultra-marins bénéficient, quant à eux, d’un taux de réduction plus élevé de 30%. A l’entrée, lors de votre souscription, vous bénéficiez d’une réduction de votre impôt sur le revenu (IR) déduction faite des droits de souscription. Cette réduction d’impôt est applicable uniquement au titre de l’imposition de l’année de versement (elle est donc non-reportable) et est conditionnée à un engagement de durée de détention d’au moins 5 ans.
A la sortie, c’est-à-dire au terme de la durée d’investissement et à la liquidation du fond, vous bénéficiez d’une exonération de fiscalité sur les plus-values ; seuls les prélèvements sociaux sont dûs.
Bon à savoir :
  • Le taux de réduction d’impôt s’applique à la seule quote-part d’entreprises éligibles dans le support d’investissement. Par exemple, si un FIP ou un FCPI n’investit que 90% de ses fonds dans des entreprises éligibles, le contribuable ne pourra bénéficier que d’un taux de réduction de 22,5% (soit 25% calculés sur 90%).
  • En plus de la nécessité de rester prudent dans ce domaine comportant des risques de perte en capital, il existe un plafond de versement donnant lieu à l’avantage fiscal : 12 000 €/an pour une personne seule ou 24 000 €/an pour un foyer fiscal. L’avantage fiscal maximal est donc de 3 000 € ou de 6 000 € pour les FIP/FCPI et de 3 600 € ou 7 200 € pour les FIP Corse et Outre-mer. A noter que cet avantage fiscal est soumis au plafond des niches fiscales de 10 000 € par foyer fiscal.

 

Le dispositif immobilier Pinel en direct ou via des parts de SCPI fiscales

Il va falloir être très rapide pour profiter encore du dispositif version 2022, mais la mission n’est pas impossible pour les programmes immobiliers actables. La défiscalisation, jusqu’au 31 décembre 2022 est encore au plus haut : sous conditions de durée de location nue (6 à 12 ans), de prix d’achat, de niveau de loyer et de ressources du locataire, l’investisseur bénéficie d’une réduction d’impôt de 12%, 18% ou 21% du prix du bien. Plan B si un achat en direct n’est pas possible avant la fin de l’année : acheter des parts de SCPI fiscales Pinel qui procurent les mêmes avantages fiscaux. Ou s’orienter vers des SCPI fiscales Malraux ou déficit foncier.

En période d’inflation, le secteur immobilier est une vraie valeur refuge les loyers sont structurellement indexés sur l’inflation.

Le dispositif Lodeom (LOi de DEveloppement pour l’Outre Mer)

L’ancien dispositif Girardin industriel rebaptisé Lodeom (investissements finançant des achats d’outils de production comme du matériel agricole, des machines-outils, etc.) présente deux avantages principaux :

  • la réduction d’impôts est accordée en une seule fois ; l’avantage fiscal étant donc immédiat ;
  • le gain net pour l’investisseur est connu dès la souscription : il est généralement compris entre 9% et 12% selon le type de programme et la date de souscription dans l’année.
Entre défiscalisation immobilière, placements donnant accès à des avantages disponibles immédiatement sur l’année en cours, différentes solutions pour réduire l’ardoise fiscale avant que sonne le glas de 2022, sont à la portée de mains des contribuables, sous réserve que ceux-ci s’accompagnent d’un professionnel qui saura aider à la décision quant au support adapté et actionner les bons leviers pour concrétiser dans les temps leurs projets.

Finzzle groupe fait un don…

 

Finzzle groupe fait un don à la Fondation Epic, en faveur de la protection des enfants et de la planète.

 

Finzzle groupe, référence dans le secteur du conseil en constitution de patrimoine, confirme sa volonté de participer au bien commun et d’engager l’entreprise dans une démarche sociétale et responsable en initiant un partenariat avec la Fondation Epic.

Fondation à but non lucratif, Epic a pour mission de transformer la vie des jeunes et des enfants, et de protéger la planète et se consacre à l’innovation sociale à travers le monde et réunissant aujourd’hui un portefeuille de 20 associations dans 9 pays.


À l’occasion de sa convention annuelle qui célébrait ses 30 ans, Finzzle groupe a remis un don de 200 000€ à la Fondation Epic, qui reversera l’entièreté de cette première donation aux organisations de son portefeuille. « Nous sommes très fiers d’apporter notre soutien à la Fondation Epic », explique Philippe Lauzeral, directeur général de Finzzle groupe. « Ce soutien à des initiatives servant des enjeux sociétaux actuels, est en accord avec nos valeurs et notre raison d’être d’aider des gens à réussir ».


Créée en 2016 par Alexandre Mars, Epic a permis de mobiliser 60 millions d’euros depuis sa création. Le portefeuille actuel est constitué de 20 associations, regroupées selon cinq objectifs sociétaux : éradiquer la violence faite aux enfants, améliorer l’accès à l’éducation, protéger la santé mentale, promouvoir l’égalité des genres et lutter contre la pauvreté. « Nous avons choisi Epic pour la sélection rigoureuse de ses associations, son modèle économique, la transparence de ses informations et aussi la qualité des personnes rencontrées. Ce partenariat concrétise notre volonté de contribuer à changer la vie de millions d’enfants et de jeunes à travers le monde et à protéger la planète » précise Philippe Lauzeral.

Présente à Paris, New York, Londres et Bruxelles, la Fondation soutient également des associations en Inde, au Cambodge, au Vietnam, en Ouganda et au Kenya.
Epic apporte aussi son soutien à cinq associations représentées en France et en Belgique : BeCode, DUO for a JOB, Télémaque, La Maison des Femmes et Nightline. « Nous recherchons des preuves d’un impact positif durable, innovant et mesurable sur les usagers et/ou la communauté » explique la Fondation Epic pour expliquer son choix d’associations.

Contrer l’inflation grâce aux produits structurés

Par Philippe Lauzeral, Directeur général de Stellium, filiale de Finzzle Groupe

Les épargnants souhaitant contrer l’inflation, mais ayant une faible appétence au risque, peuvent s’intéresser aux produits structurés. Ceux-ci représentent un bon compromis entre recherche d’un rendement correct et limite de perte en capital.

Produits structurés : de quoi parle-t-on ?

Ces produits financiers originaux, créés par les banques, peuvent être détenus sur un compte titres, un plan d’épargne en actions (PEA), une assurance vie ou un plan d’épargne retraite.
(PER). Ils ont comme objectif d’obtenir un rendement potentiel optimum, tout en visant à garantir tout ou partie du capital investi. En contrepartie de cette protection limitant la perte en capital, le gain potentiel est contenu. À noter que la date de sortie de l’investisseur est déterminée au moment de la souscription.

Il existe principalement 2 types de produits structurés :
  • Les fonds à capital garanti assurent aux épargnants de récupérer leur investissement à l’échéance (hors frais et hors défaut de l’émetteur). Logiquement, leur rendement potentiel est modéré ; la sécurité primant.
  • Les fonds à capital protégé, eux, permettent aux épargnants de cibler un rendement bien plus attractif en bénéficiant d’une protection en capital plus relative/mesurée. À l’échéance de l’investissement, il y a, en général trois cas de figure :
    • Si les marchés ont progressé, l’investisseur récupère son capital avec une plus-value
    • Si les marchés n’ont pas connu une baisse supérieure à une limite déterminée initialement, l’investisseur récupère son capital et éventuellement une plus-value selon les scénarios ;
    • Si la baisse est supérieure à la limite déterminée initialement, l’investisseur subit une perte en capital, généralement égale à la baisse des marchés.

En cours de vie de l’investissement, selon la performance des marchés, un mécanisme de remboursement anticipé peut s’activer. L’investisseur peut ainsi se voir rembourser de son capital majoré d’un gain.
Les produits structurés sont souvent investis en obligations (sous-jacents sécurisés pour la garantie en capital), mais aussi en actions et en produits plus originaux comme des SWAP (produit dérivé financier qui consiste en un crédit réciproque entre deux parties, généralement des banques ou des institutions financières), par exemple, pour booster le rendement.

Continue reading