Par Philippe Lauzeral, Directeur général de Stellium, filiale de Finzzle Groupe
Les épargnants souhaitant contrer l’inflation, mais ayant une faible appétence au risque, peuvent s’intéresser aux produits structurés. Ceux-ci représentent un bon compromis entre recherche d’un rendement correct et limite de perte en capital.
Produits structurés : de quoi parle-t-on ?
Ces produits financiers originaux, créés par les banques, peuvent être détenus sur un compte titres, un plan d’épargne en actions (PEA), une assurance vie ou un plan d’épargne retraite.
(PER). Ils ont comme objectif d’obtenir un rendement potentiel optimum, tout en visant à garantir tout ou partie du capital investi. En contrepartie de cette protection limitant la perte en capital, le gain potentiel est contenu. À noter que la date de sortie de l’investisseur est déterminée au moment de la souscription.
Il existe principalement 2 types de produits structurés :
- Les fonds à capital garanti assurent aux épargnants de récupérer leur investissement à l’échéance (hors frais et hors défaut de l’émetteur). Logiquement, leur rendement potentiel est modéré ; la sécurité primant.
- Les fonds à capital protégé, eux, permettent aux épargnants de cibler un rendement bien plus attractif en bénéficiant d’une protection en capital plus relative/mesurée. À l’échéance de l’investissement, il y a, en général trois cas de figure :
• Si les marchés ont progressé, l’investisseur récupère son capital avec une plus-value
• Si les marchés n’ont pas connu une baisse supérieure à une limite déterminée initialement, l’investisseur récupère son capital et éventuellement une plus-value selon les scénarios ;
• Si la baisse est supérieure à la limite déterminée initialement, l’investisseur subit une perte en capital, généralement égale à la baisse des marchés.
En cours de vie de l’investissement, selon la performance des marchés, un mécanisme de remboursement anticipé peut s’activer. L’investisseur peut ainsi se voir rembourser de son capital majoré d’un gain.
Les produits structurés sont souvent investis en obligations (sous-jacents sécurisés pour la garantie en capital), mais aussi en actions et en produits plus originaux comme des SWAP (produit dérivé financier qui consiste en un crédit réciproque entre deux parties, généralement des banques ou des institutions financières), par exemple, pour booster le rendement.