Pour MIEUX VIVRE VOTRE ARGENT – AYMERIC VAL – 01/12/2023

Une « crise historique », un « séisme », un« cataclysme aux proportions dantesques », un marché« quasiment à l’arrêt »… Les professionnels de l’immobilier n’ont pas de mots assez forts pour qualifier la période actuelle, aux allures de fin du monde pour la construction neuve.
Dans son observatoire de septembre, la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) a fait état d’une chute
de 30,8% des ventes de la filière au premier semestre 2023 par rapport à la même période de l’an dernier, à 46448 logements. Soit très nettement en dessous de la moyenne historique des ventes, qui se situe au-delà de 70000 unités. Ce sont les réservations des particuliers qui souffrent le plus (- 37,4 %), plombées par la chute de moitié des ventes aux investisseurs.

Explications

Plusieurs facteurs sont en jeu :

Le 1ᵉʳ tient au renchérissement du coût des emprunts et surtout au durcissement des conditions d’octroi, ce qui comprime la demande ; le deuxième relève des conséquences de la hausse des taux sur les rendements des produits d’épargne qui détournent les particuliers de la pierre.

Sur ce point, Mylène CHARTROU, Directrice Générale de Stellium rappelle que si le résidentiel est désormais concurrencé par d’autres placements, (les obligations notamment, qui peuvent offrir une rémunération identique, voire supérieure), ces arbitrages sont provisoires.

Point de vue Finzzle groupe

« Cela n’a pas de sens de juger la rentabilité à l’instant T, juge Mylène Chartrou, directrice générale de Stellium Immobilier, filiale de Finzzle
Groupe. L’immobilier est un placement de long terme avec des taux de financement ajustables et des loyers évolutifs. »

  • Dernière ligne droite pour le Pinel
  • Des biens de qualité et évolutifs
  • Toutes sortes de rabais
  • La sélectivité reste de mise

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